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dimanche, 23 février 2020

Je propose des recueils sur mes peintures et illustrations.

     Chers amis qui entrez dans mon univers de créations graphiques ou qui me suivez depuis plus de dix ans sur mon blog et mon site www.ajenlis.fr , sachez que vous trouverez ici un ensemble d'articles sur les thèmes les plus variés, basés sur mes dessins, mes peinture et mes travaux publicitaires. Une expérience unique qui devrait intéresser tous ceux que les arts graphiques intéressent.

     Pour ceux qui considèrent encore que le papier peut encore être un meilleur support de mémoire que l'ordinateur pour la conservation de l'image, j'ai réuni dans des recueils à thème une grande partie de mes travaux graphiques et picturaux que je vous présente ici :

 

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Un séjour à Florence.

Cet ouvrage réunit l'ensemble de mesdessins et gouaches réalisés lors de mon séjour à Florence en août 1961, avec un texte, comme un carnet de voyage et des légendes pour chaque illustration.

Dossier de 12 pages recto + 2 pages de couverture au format 29,7 x 21 cm, à l'italienne. Reliure à spirale sur le petit côté gauche.

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Recueil de mes peintures faites d'imagination.

Je propose mon recueil » Figures emblématiques de l’Histoire » composé de 43 planches recto au format 29,70 x 21 cm, tout en couleur (chaque planche contient 2 tableaux en hauteur ou 1 tableau en largeur avec leur titre sur papier 110 g/m2 et couverture 160g/m2, film transparent, relié par une spirale.

 

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Mon manuscrit sur l'histoire de l'écriture.

Je propose le fac-similé de mon cahier d'histoire de l'écriture réalisé à Estienne en 1960 et 1961, composé de 62 pages présentées ici par deux sur 16 planches recto/verso au format 29,70 x 21 cm, tout en couleur sur papier 110 g/m2 et couverture 160g/m2, film transparent, relié par une spirale.

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Les sapeurs-pompiers de France.

Ce recueil réunit les 24 planches que j'ai réalisées sur les uniformes des sapeurs-pompiers en France depuis Louis XIV avec les troupes des galères en service à Marseille jusqu'à 1985, l'année où j'ai conçu cette documentation.

Je propose ce recueil de 24 planches au format 29,70 x 21 cm, tout en couleur (chaque page contient 2 planches au format 14,60 x 21 cm sur papier 190 g/m2 et couverture film transparent, relié par une spirale.

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Les uniformes français de 1814 à 1830.

Ce recueil réunit les 44 planches que j'ai réalisées sur les uniformes de la Restauration, période difficile pour les anciens militaires de l’Armée Impériale. Louis XVIII réussit à récupérer un grand nombre d’entre eux dans la Garde royale habillée d’uniformes chatoyants, plus faite pour la parade que pour la guerre qui avait enfin pris fin.
Je propose ce recueil de 44 planches accompagnées de quelques unes de mes illustrations sur cette époque, au format 29,70 x 21 cm, tout en couleur (chaque page contient 2 planches au format 14,60 x 21 cm sur papier 190 g/m2 et couverture film transparent, relié par une spirale.

     Si l'un ou plusieurs de ces recueils vous intéresse, vous pouvez savoir quel est le coût de chacun d'eux et me les commander en remplissant les bons de commandes que vous trouverez dans ma galerie commerciale située dans la colonne de gauche. Pour les deux recueils en préparation, des encouragements de votre part m'inciteraient à les finaliser très rapidement.

Et que vivent longtemps les arts graphiques sur papier.

                                                                            Alain de Jenlis

 

vendredi, 27 septembre 2013

Dessiner dans les musées. N°11

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   Les œuvres d'art exposées dans les musées sont mises à la disposition du public afin de satisfaire un besoin de se cultiver et de former son goût pour les beaux objets. Elles sont là aussi afin de permettre aux étudiants en art plastique de copier les sculptures et d'exercer ainsi leur sens de l'observation et des proportions suivant leur goût et leurs aspirations sans s'obliger à fréquenter un atelier limité par les plâtres acquis. Celui-ci est par contre incontournable pour l'étude du modèle vivant, un sujet que je traiterai ultérieurement.

   Avant d'être étudiant à Estienne je m'exerçais déjà à dessiner dans les musées étant plus attiré par la figure humaine que par le paysage qui demande moins de précision au niveau du trait. La valeur des ombres m'intéressait plus que la couleur par soucis de la recherche du volume, indispensable pour donner du relief aux objets. Cela pour en déduire que l'école impressionniste est plus coloriste que graphiste et que ces deux tendances se complètent dans l'absolu chez les artistes qui sont doués à la fois pour le dessin et pour la couleur, ce qui est assez rare Toulouse Lautrec était meilleur graphiste que peintre ainsi que Picasso. Cézanne pêche beaucoup par son dessin mais quel coloriste. Par contre Degas et Renoir, voire même Van Gogh, réunissent les deux qualités.

   Je suis allé jusqu'à retenir un chevalet pour dessiner au musée du Louvre, dans les salles de sculpture antique à l'heure du déjeuner, alors que je travaillais au Prisunic du Louvre pendant les vacances, deux années de suite. C'est un excellent exercice, un peu intimidant au début par le passage permanent des touristes puis la satisfaction de les voir réagir par des encouragement et même de l'admiration. Par la suite je suis souvent retourné au Louvre pour y dessiner, sur des carnets de croquis, de petites sculptures du Moyen-Age qui sont de réels chefs-d'œuvre trop méconnus dans des salles peu visitée alors.

   Le musée des monuments français était près de chez moi aussi j'allais y dessiner sur des groupes de sculpture de grandeur réelle. Puis j'ai utilisé mes carnets de croquis à la quête de documentation sur les costumes et les uniformes militaires, les objets anciens, aux Arts Décoratifs, au musée de l'Armée, au Musée de l'Homme, au musée Guimet, aux Arts et Traditions populaires. Que de possibilités pour les artistes existent à Paris.

   C'est la même chose lors de mes déplacements en province et à l'étranger, voyages un peu courts pour passer tout son temps à dessiner, mais la récolte est toujours bonne (voir mon dossier N°9 sur Florence).

   Vous pouvez consulter quelques-unes de mes illustrations en feuilletant l'album ci-dessous :

   Bien cordialement à tous ceux qui me lisent et regardent mes œuvres.

                                 Alain de JENLIS

lundi, 29 avril 2013

L'ai-je bien méritée ?

La médaille de la Ville de Paris

Dans le cadre d'une exposition qui a eu lieu récemment à La Madeleine, je me suis vu décerner la médaille de bronze de la Ville de Paris pour mon œuvre graphique et picturale. Je n'en reviens pas encore sachant que, pendant des années, j'ai dessiné, j'ai peint, j'ai gravé, suivant mon imaginaire et mes observations afin de faire partager mes passions pour l'histoire ancienne, l'histoire de l'art, les costumes civils et les tenues militaires. Ma plus grande joie, dans cette affaire, n'est pas dans la reconnaissance de mon travail (si, quand même un peu !) mais dans la joie de posséder une médaille sculptée par Maurice Delannoy et un certificat gravé par le grand Albert Decaris ; ce sont deux belles récompenses.

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Cette distinction est comme la reconnaissance de ce que ma création graphique depuis plus de cinquante ans, tant dans ma carrière professionnelle que dans le plaisir de peindre, n'a pas été inutile et m'incite ainsi à continuer à faire connaître ce que j'ai fait et poursuivre jusqu'à ce que je ne puisse plus tenir un crayon ou un pinceau en remerciant Dieu de m'avoir donné ce don du dessin.

Je vous livre ci-dessous quelques éléments réunis dans mon dossier qui m'avait été demandé afin de prétendre à l'obtention de cette médaille :

En définitive je l'ai bien méritée, ma médaille.

                                                                                Alain de Jenlis

mardi, 26 février 2013

Mon carnet de voyage à Florence.

carnet de voyage

   En 1961 j'avais vingt ans et, pour marquer ce moment mémorable de mon existence, j'ai eu la chance de me voir attribuer, en fin de troisième année à Estienne, un prix d'excellence comportant un séjour de deux semaines à Florence, un peu comme un modeste prix de Rome remporté à la pointe de mon crayon et de mes mérites ce qui engendra un sentiment de jalousie de la part de mes camarades de promotion qui se demandaient encore l'année suivante pourquoi moi plutôt qu'eux. Je fus d'ailleurs le dernier bénéficiaire de ce prix dont je vous présente ici les résultats, croquis, dessins, gouaches réalisés lors de mon séjour dans cette superbe ville, berceau des plus grands artistes de la Renaissance italienne.

   Rien n'est plus émouvant que de découvrir une ville d'art comme Florence où le cœur de la cité s'est figé à l'époque de Laurent le Magnifique avec tout ce qui s'est fait alors, union parfaite entre l'architecture, la sculpture, la peinture et les arts décoratifs. Tout cela n'a pas bougé et, pour les créateurs d'image, quelle stimulation !

   Pour ma part, je n'ai pas cessé de courir à droite et à gauche à la recherche des trésors, plus beaux les uns que les autres, comme les grands sanctuaires que sont les fresques de beato Angelico à san Marco, les sculptures de Michel-Ange à san Lorenzo et à l'Academia, les chefs d'œuvres réunis à la Badia, aux Offices et au Palais Pitti, mais aussi la chapelle des Brancacci avec ses Masaccio ou le Palais Riccardi Medicis et sa superbe procession de Gozolli. Mon camarade, lauréat de la section typo (c'est lui qui est assis à gauche sur ma vue générale de Florence), était, lui, chargé d'écrire un journal. Il avait un peu de mal à suivre mon rythme, surtout à l'heure de la sieste que j'ignorais pour ma part.

   Vous comprendrez que je n'avais pas le temps de planter un chevalet que, d'ailleurs, je n'avais pas. Par contre un grand carnet de croquis m'a permis de laisser des traces de ce que je voyais dans la rue mais aussi dans les musées (où j'entrais avec un laissez-passer que m'avait remis, en main propre, le conservateur des Offices) ou les églises qui regorgent de tant de belles œuvres signées des plus grands artistes de cette époque exceptionnelle où la symbiose était aussi parfaite entre les mécènes, grands seigneurs (plus souvent attirés par la poésie et la musique que par les finances qui n'étaient pas, pour eux, le seul but à atteindre) et ecclésiastiques extrêmement cultivés, et les créateurs dans tous les domaines des arts plastiques qui n'en étaient que plus productifs. La majeure partie de ces dessins est présentée dans mon album en haut à droite, vues rapides tracées au feutre et dessins au crayon, plus poussés, pour apporter un peu de l'illusion du relief qu'expriment toutes ces sculptures aux dimensions le plus souvent impressionnantes pour qui ne les a pas encore vues, la plus remarquable étant le Moïse de Michel-Ange, qu'il faut aller voir à Rome.

   Je logeais dans une pension derrière Sainte Marie des Fleurs dont la terrasse, où nous prenions les repas, dominait une place avec un cinéma en plein air. Chaque soir, pendant le dîner, nous avions un nouveau film ce qui était très bien. Par contre après dix heures du soir, il y avait une seconde séance ce qui était un peu gênant pour s'endormir surtout lorsqu'il s'agissait des travaux d'Hercule ou des combats de Samson contre les Philistins. Nos voisins de terrasse ne prêtaient aucune attention au cinéma pour la raison qu'ils étaient tous sourds-muets et communiquaient entre eux avec les mains. De ma chambre j'avais une belle vue sur la colline de San Miniato que vous pouvez admirer en couverture de mon album.

   La mode est, aujourd'hui, aux carnets de voyage. Je pense que mon travail réalisé à Florence il y a cinquante et un ans pourrait bien répondre à un sujet aussi riche que la visite de Florence à l'attention de ceux qui ne connaissent pas encore ce haut lieu de la vie artistique européenne et à rappeler de bons souvenirs à ceux qui en ont gardé la nostalgie.

   Voici quelques croquis et dessins faits lors de mon séjour à Florence :

   Il vous est aussi possible de me commander un exemplaire de mon Carnet de voyage réunissant l'ensemble de ces études (40 croquis et dessins et 3 gouaches) au prix de 15€ (voir l'album "Mes recueils..." dans la colonne de gauche).

   Bien cordialement à tous ceux qui me lisent et regardent mes œuvres.

                                   Alain de JENLIS

mercredi, 26 octobre 2011

Je vous propose un carnet de mes dessins...

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Première de couverture.

    Le Ciel m'a donné le don du dessin ce qui m'a permis, très tôt, de transcrire au crayon ou au feutre sur des feuilles de papier de toutes provenances, ce que je lisais, voyais au cinéma ou écoutais sur disque, à la radio ou au concert. Mes sujets de prédilection étaient l'histoire, la littérature et la musique, je faisais donc ces dessins de pure imagination, sans modèle avec mon seul acquis mémorisé et mon imaginaire. Ma main, avec son crayon ou son feutre, faisait le reste. IL y a même des moments où je n'en revenais pas moi-même.

    J'ai réunis dans ce carnet une centaine de mes dessins faits entre 1958 (j'avais alors 17 ans) et 1970, époque où mon activité professionnelle et ma vie de famille ne me laissaient plus le temps d'exprimer, par le dessin, ce que je ressentais à la suite d'une lecture ou d'un moment musical. Par contre, aujourd'hui, j'éprouve beaucoup de plaisirs, en revoyant ces dessins, à repenser à l'Iliade, au Capitaine Fracasse ou à des aires de danse.

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Exemple de deux pages intérieures.

     Si vous souhaitez acquérir ce recueil de mes dessins vous pouvez cliquer sur l'image "Mes recueil proposés à la vente" dans la colonne de gauche. Vous y trouverez le "Carnet de Dessins d'Alain de Jenlis", sa présentation technique et les conditions pour le commander.

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Quatrième de couverture.

     Je reste à votre disposition pour vous préparer un exemplaire de mon Carnet de Dessins.

                                                                                    Alain de Jenlis

lundi, 25 mai 2009

Animaux dessinés d'après nature. N°20

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   La nature est un champ d'observation prodigieux pour qui sait regarder et observer avec un peu d'attention ce qui se présente au regard. Les animaux, malgré leur mobilité et leur peu d'aptitude à accepter de prendre la pose, sont un sujet tout à fait sympathique pour qui veut exercer son talent de dessinateur soucieux de travailler sur le vif. En ce qui me concerne, et bien que je ne me soit pas spécialisé comme artiste animalier, j'ai éprouvé beaucoup de plaisir à m'essayer dans cette discipline à la ferme d'un oncle, agriculteur près de Vernon, au jardin des plantes et tout simplement chez mes parents où il y avaient des chats.

   Avec un carnet de croquis et un crayon un bon dessinateur se doit d'essayer de reproduire tout ce qui peut attirer sa curiosité. Lorsqu'il s'agit d'objets statiques, il aura tout son temps pour faire sa construction et de revenir en arrière en s'aidant de la gomme ou de la règle. Face aux animaux, c'est autre chose car, le croquis une fois commencé, l'animal n'ayant aucune obligation envers vous se met à bouger et votre dessin en restera là. Il faut donc s'armer de patience et choisir un moment où celui-ci se sent détendu et semble oublier votre présence. Cela explique pourquoi leurs mouvements sont difficiles à capter. Le meilleur exemple est celui du cheval au galop dont les positions des pattes n'ont jamais pu être décelés par un oeil humain avant l'invention du fusil à images de Murbridge à la fin du XIXème siècle, alors que le cheval  faisait partie de la vie de chacun, comme aujourd'hui, l'automobile.

   L'avantage, dans les zoos, c'est de mettre les animaux sauvages dans une position de prostation quasi permanente, souvent due aussi à la digestion. Il est alors relativement facile de les croquer dans des situations qui leur sont familières avec un réalisme qui ne s'invente pas, pour les fauves comme pour les oiseaux. Les singes eux, sont plus actifs et s'occupent le plus souvent de leurs affaires de famille sans se préoccuper de ce qui se passe derrière leurs barreaux. C'est une certaine forme de liberté reconquise.

   J'incite tous les amoureux des animaux et de la nature en général de les observer dans le détail et de chercher à les fixer sur le papier au crayon, au pastel dans l'insaisissable de leur vie quotidienne.

   Vous pouvez feuilleter mes croquis pris sur le vif dans l'album ci-dessous :

   Bien cordialement à tous ceux qui me lisent et regardent mes œuvres.

                                           Alain de JENLIS

lundi, 23 février 2009

La légende de la Cité d'Ys. - N°2

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En 1978 j'ai eu envie d'illustrer l'histoire de la Cité d'Ys qui disparut, engloutie, dans la baie de Douarnenez, symbolisant le triomphe de la Bretagne christianisée sur les diaboliques traditions ancestrales du monde Celte. L'idée m'en avait été donnée à la lecture d'un récit original et descriptif de la légende écrit par Charles Guyot, édité par H. Piazza en 1926. Voici le résumé de la légende de la Ville d'Ys que j'avais projeté d'illustrer en 10 planches dessinées à la plume au format 30 x 40 cm :

Planche N°1 - La rencontre de Gradlon et de Malgven. Au Vème siècle, Gradlon, roi de Cornouaille arme cent vaisseaux à la conquête de riches villes, très haut dans un pays du Nord. Après deux mois de siège d'un vieux bourg, ses barons, lassés, repartent vers Quimper. Resté seul sur la plage Gradlon se trouve face à face avec Malgven reine du Nord qui se présente toute armée pour le combat. Le roi Gradlon tombe immédiatement amoureux de la reine. Ils tuent l'époux endormi, prennent le trésor et regagnent la nef de Gradlon sur Morvark, un cheval merveilleux marchant sur la mer.

Planche N°2 - Les funérailles de Malgven. Sur le chemin du retour vers la Bretagne, qui dura un an, la reine Malgven meurt en donnant naissance à leur fille Dahut. Le roi Gradlon, éploré avec le bébé dans ses bras, assiste aux funérailles de Malgven, immergée dans sa tenue de bataille sous le flan du bateau.

Planche N°3 - Gradlon offre la Cité d'Ys à Dahut. Le roi Gradlon, qui a été converti au christianisme par Saint Ronan et Saint Corentin, a fait bâtir des églises et des couvents. Sa fille Dahut, restée fidèle aux dieux Celtes en souvenir de sa mère, demande à son père de lui faire construire une ville au bord de la mer où elle ne sera pas importunée par le son des cloches et des litanies. Le roi Gradlon finit par céder à son caprice et lui offre la Cité d'Ys construite en secret.

Planche N°4 - Dahut invoque Teutatès. A l'insu de Dahut, saint Corentin a convaincu le roi Gradlon de faire construire une église, en trois jours, sur la grand place d'Ys. Dahut se rend de nuit, à l'île de Sein et réclame aux prêtresses de Teutatès la construction d'un palais dominant sa ville, de digues retenant la mer fermées par des portes de bronze.Ses voeux sont aussitôt exaucés avec l'aide des elfes et des korrigans. Le lendemain Dahut remet les clés d'argent des portes de bronze à son père.

Planche N°5 - Le bain nocturne de Dahut. - Grâce aux prières de Dahut, les habitants de la Cité d'Ys sombrent dans l'opulence et la débauche malgré les interventions de Saint Guénolé auprès du roi Gradlon aveuglé par l'amour qu'il porte à sa fille. Celle-ci est maîtresse de l'Océan et savoure,chaque nuit, son triomphe, caressée par les flots dociles.

Planche N°6 - Les morts d'Amour pour Dahut. Princes et cavaliers fameux viennent en foule mettre leur fortune et leur coeur aux pieds de Dahut. Insensible et méprisante la fille du roi Gradlon les laisse s'entre-tuer afin de fournir à l'Océan, au lever du jour, un cadavre précipité dans le gouffre de Plogoff près de la pointe du Raz. Excédé, Saint Guénolé maudit la Cité d'Ys.

Planche N°7Arrivée de l'Etranger Rouge. Un matin, un étrange seigneur, tout de rouge vêtu, pénètre dans la ville sur un destrier de feu. Dahut est aussitôt éprise d'amour pour lui et les querelles des prétendants s'amplifient dans toute la Cornouaille, mettant tout le pays à feu et à sang.

Planche N°8 - Le branle des trépassés. Le bon chevalier Kébius et ses fils Hoel et Rivelin provoquent l'Etranger Rouge en combat singulier mais ils sont terrassés par ses pouvoirs maléfiques. Le soir, leurs cadavres mutilés dansent un branle infernal dans le palais de Dahut, entrainant tous les convives envoûtés dans les ténèbres de la nuit.

Planche N°9 - Dahut dérobe les clés d'argent à Gradlon. Pour conserver l'Etranger Rouge dans ses murs, Dahut doit lui remettre les clés d'argent que son père porte constamment attachées à son cou. Elle dérobe les clés pendant le sommeil de Gradlon et les remet à l'Etranger Rouge qui disparaît aussitôt dans un fracas de tonnerre. L'Océan, jaloux et furieux d'avoir été délaissé par Dahut, s'engouffre dans la ville par les portes de bronze laissées ouvertes.

Planche N°10 - Le triomphe de Saint Guénolé. Le roi Gradlon n'a que le temps d'enfourcher Morvark pour le ramener sur la terre ferme en essayant, toutefois, de sauver sa fille la mettant sur la croupe de son cheval qui semble alors paralysé par cette surcharge. Saint Guénolé intervient et incite Gradlon à repousser sa fille. Devant l'indécision du roi il touche Dahut de son bâton. Celle-ci est engloutie par l'Océan qui s'apaise permettant au roi de regagner le rivage. Derrière lui la Cité d'Ys disparaît jusqu'au Jugement Dernier.

On aura reconnu Lucifer dans le personnage de l'Etranger Rouge qui incarne à lui seul tout ce qui n'était pas chrétien, symbole du paganisme et de tout ce qui représente le mal, contre lequel luttaient tous les saints évangélisateurs bretons venus d'Irlande. C'est, en définitive, toute une culture qui en chasse une autre en confrontant le surnaturel et les miracles, des phénomènes qui ne s'expliquent pas.

Je n'ai pas réalisé l'ensemble de mon programme mais les cinq planches abouties méritent d'être présentées à votre appréciation.

A vous d'en juger en feuilletant l'album ci-dessous :

Bien cordialement à tous ceux qui me lisent et regardent mes oeuvres.

Alain de JENLIS

lundi, 22 décembre 2008

Histoires bibliques. - N°46

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La Bible est le livre le plus lu dans le monde de par ses origines quasi mystiques, d'essence divine. Et pourtant les épisodes les plus marquants racontent des histoires épouvantables. Guerres, destruction de villes, transfert de populations, massacres, viols, assassinats, décapitations, constituent la toile de fond d'une belle histoire d'amour entre un peuple et son Dieu. C'est, en tout cas, une source inépuisable de sujets qui excitent l'imaginaire de peintres comme Rembrandt ou Chagall pour citer les meilleurs parmi les mystiques mais aussi des artistes plus sulfureux comme Bosch ou Félicien Rops attirés par les thèmes violents ou scabreux et dénoués de toute inspiration religieuse. Ce fut un peu mon cas à une époque où le thème de la décollation m'avait beaucoup inspiré, peut-être parce que issu d'une famille d'aristocrates que la Révolution avait un peu déstabilisé. On ne sait pas encore, aujourd'hui, jusqu'où les gènes de l'hérédité vont se nicher ? Ne soyez donc pas effrayé par les images que le vous présente dans mon album à feuilleter ci-dessous, elles ont émergé de mon subconscient il y a quarante ans, et depuis plus rien de ce genre.

Bien cordialement à tous ceux qui me lisent et regardent mes œuvres.

Alain de JENLIS

lundi, 24 novembre 2008

Mythologie et guerre de Troie-N°42

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J'ai un esprit classique, c'est pour cela que j'ai longtemps puisé les images de mon imagination dans les récits de l'histoire et de la mythologie antique et de préférence grecques et romaine. C'était l'époque bénie où les artistes cherchaient à visualiser une image parfaite de l'homme s'maginait pouvoir toucher à l'immortalité. La statuaire grecque qui nous est parvenue nous donne une bonne idée de l'état de perfection atteinte. Ce devait être la même chose dans le domaine de la peinture, technique qui n'a pas survécue aux blessures du temps.

Sans pouvoir prétendre à un tel degré de réussite je me suis éssayé à des thèmes aussi prétentieux que la représentation des dieux de l'Olympe ou les sujets qui ont fait rêver des générations de lettrés bercés de culture antique. La guerre de Troie est un de ces sujets qui demeure inépuisable, pourtant abondamment illustrée à travers les siècles depuis plus de trois mille ans.

J'ai regroupé dans mon album un certain nombre d'illustrations que j'ai réalisées sur ces thèmes, dans lesquelles je n'ai,bien-sûr, pas pu atteindre la perfection de mes aînés mais j'y ai trouvé beaucoup de plaisirs. Vous pouvez feuilleter mon album à voir ci-dessous :

Bien cordialement à tous ceux qui me lisent et regardent mes oeuvres.

Alain de JENLIS

lundi, 17 novembre 2008

L'étude documentaire. - N°41

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L'étude documentaire est, pour l'artiste graphique, le meilleur moyen d'exercer ses capacités d'observation et de les transposer graphiquement par le dessin, la gouache, voire même la peinture à l'huile. L'expression ultime de l'étude documentaire est le trompe-l'oeil composé avec des objets usuels, sans oublier les natures mortes où le réalisme peut aller jusqu'au palpable comme le veut la légende des grappes de raisin peintes par Zeuxis et que venaient picorer les oiseaux trompés par leur naturalisme. L'étude documentaire fait appel uniquement à l'observation minutieuse des choses vues sans faire appel à l'imaginaire. C'est une toute autre façon d'aborder la sensibilité artistique puisque le cérébral n'intervient pas. C'est uniquement un dialogue entre l'oeil et la main mais le résultat peut cependant faire passer quelque chose avec celui qui regarde après une interprétation qui peut toucher la sensibilité.

Il y a d'abord le choix de la mise en page et la réunion réfléchie des objets entre eux. Ensuite vient la texture graphique ou picturale de ces objets qui donnent une idée du caractère ou de la virtuosité de l'artiste. La représentation de copeaux de bois ou la volute de rubans sera plus ou moins bien perçue suivant l'habileté et la perception de chacun. il y a qu'à voir la différence qui existe entre les peintres animaliers qui peuvent être excellents ou très médiocres, tout comme chez les peintres de botanique, l'un pouvant rendre sensible une feuille et un autre la rendre terne.

Pour voir quelques exemples de mes études documentaires vous pouvez feuilleter l'album ci-dessous :

Bien cordialement à tous ceux qui me lisent et regardent mes oeuvres.

Alain de JENLIS