Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 26 juin 2015

La tenue uniforme militaire de Louis XIV à 1914.

   Vous êtes-vous déjà posé la question de savoir pourquoi les soldats comme les officiers d'infanterie et de cavalerie sous l'Ancien Régime, sous les deux Empires et jusqu'à la III° République, partaient au combat habillés pour la parade, sans aucun élément de protection individuelle ?

Pa170006.jpgcap.15° chas. à chev. 1801 aide de c de gén.jpg

    Spécialiste des tenues militaires j'ai fait une analyse comparative de l'habillement, de l'équipement et de l'armement individuel du soldat et de l'officier depuis l'armée romaine jusqu'à aujourd'hui et j'ai constaté avec effroi que depuis le règne de Louis XIV, qu'à part l'exception faite de la cuirasse portée par la grosse cavalerie,  ils partaient tous au combat sans équipement de protection, uniquement pour le panache.

C'est ce que je me propose de vous démontrer par mes articles qui suivront. 

                                                                                Alain de Jenlis 

membre de la Sabretache

lundi, 29 avril 2013

L'ai-je bien méritée ?

La médaille de la Ville de Paris

Dans le cadre d'une exposition qui a eu lieu récemment à La Madeleine, je me suis vu décerner la médaille de bronze de la Ville de Paris pour mon œuvre graphique et picturale. Je n'en reviens pas encore sachant que, pendant des années, j'ai dessiné, j'ai peint, j'ai gravé, suivant mon imaginaire et mes observations afin de faire partager mes passions pour l'histoire ancienne, l'histoire de l'art, les costumes civils et les tenues militaires. Ma plus grande joie, dans cette affaire, n'est pas dans la reconnaissance de mon travail (si, quand même un peu !) mais dans la joie de posséder une médaille sculptée par Maurice Delannoy et un certificat gravé par le grand Albert Decaris ; ce sont deux belles récompenses.

médaille AJ 2013.jpg

P4262351.jpg

Cette distinction est comme la reconnaissance de ce que ma création graphique depuis plus de cinquante ans, tant dans ma carrière professionnelle que dans le plaisir de peindre, n'a pas été inutile et m'incite ainsi à continuer à faire connaître ce que j'ai fait et poursuivre jusqu'à ce que je ne puisse plus tenir un crayon ou un pinceau en remerciant Dieu de m'avoir donné ce don du dessin.

Je vous livre ci-dessous quelques éléments réunis dans mon dossier qui m'avait été demandé afin de prétendre à l'obtention de cette médaille :

En définitive je l'ai bien méritée, ma médaille.

                                                                                Alain de Jenlis

lundi, 02 janvier 2012

Je réalise Ex-Libris et blasons. - N° 16

 
blasons 002.jpg

Depuis les croisades la reconnaissance des groupes de combattants sur un champ de bataille se faisait au moyen d'une image visible sur une bannière. La première image de cette reconnaissance était la Croix du Christ (choisie par l'empereur Constantin au IVème siècle) en opposition avec le croissant Turc. Puis les chefs de guerre se trouvèrent des images simples, immédiatement perceptibles par leurs gens d'arme comme signe de ralliement. Ce furent des symboles orientaux qui valorisaient la force et le courage comme le lion, l'aigle ou la hache de guerre.

Depuis cette époque où l'art de la guerre était prédominante, la symbolique du blason s'est étendue  aux caractères et aux origines des familles anoblies par leur charges ou leurs fonctions accordées par le roi et inscrits par chartes nobiliaires. Ces armes n'étaient cependant pas réservées aux seuls titrés de l'aristocratie et de l'Eglise mais aussi aux villes et provinces du royaume,  aux abbayes et à certaines corporations comme les orfèvres, les fourbisseurs d'armes ou les maîtres-verriers.

Dès le XVIème siècle les blasons des familles régnantes se compliquent à l'extrême par les alliances dues à l'addition des armes des épouses d'origine souvent plus considérables que celles de leurs maris, ce qui fait la joie des généalogistes d'aujourd'hui qui n'ont pas même besoin de faire des recherches complexes alors que plusieurs générations sont lisibles sur ce seul blason.A la fin de l'Ancien Régime les familles nobles, d'origine chevaleresque ou anoblies par charge royale, ont toutes été enregistrées, contre une forte somme, depuis que Louis XIV a trouvé ce moyen de faire rentrer de l'argent dans les caisses royales. La Révolution va gommer un certain nombre de celles-ci qui ont alors renié volontairement leurs origines. Elles ont alors été remplacées par la noblesse d'Empire qui s'est vue attribuer une nouvelle symbolique du blason composé en mi-parti coupé et surmonté de toques emplumées à la place des couronnes comtales ou autres.

Aujourd'hui, le blason reste la seule emblématique de reconnaissance de cette noblesse ancienne et récente, ces titres ne pouvant être attribués héréditairement que par un roi ou un empereur régnant. Ceci n'empèche aucunement qu'un particulier puisse se créer son propre blason à condition de ne pas copier celui d'une famille noble ayant des représentants encore vivants.

Il y a un autre moyen de refletter sa propre personnalité, c'est de se créer un ex-libris où l'on trouvera tous les composants de son caractères ou de ses aspirations sans faire appel aux règles du blason qui peuvent paraître surrannées pour ceux qui ne tiennent pas à faire référence à un passé révolu.

Vous pouvez feuilleter l'album ci-dessous sur lequel je présente quelques réalisations de blasons et d'ex-libris :

Je suis à même de réaliser l'un ou l'autre de ces choix en dessinant des armes déjà existantes, en créant un nouveaux blason ou un ex-libris à la demande et en concertation et suivant les desiderata de ceux qui pourraient être intéressés par ma proposition. 

Pour me contacter, cliquez sur mon E-mail dejenlis.alain@club-internet.fr Je vous enverai alors un Bon de commande avec les informations techniques et les coûts.

Bien cordialement à tous ceux qui me lisent et regardent mes œuvres.

Alain de JENLIS

mercredi, 26 octobre 2011

Je vous propose un carnet de mes dessins...

signé AJenlis 033-1.jpg

Première de couverture.

    Le Ciel m'a donné le don du dessin ce qui m'a permis, très tôt, de transcrire au crayon ou au feutre sur des feuilles de papier de toutes provenances, ce que je lisais, voyais au cinéma ou écoutais sur disque, à la radio ou au concert. Mes sujets de prédilection étaient l'histoire, la littérature et la musique, je faisais donc ces dessins de pure imagination, sans modèle avec mon seul acquis mémorisé et mon imaginaire. Ma main, avec son crayon ou son feutre, faisait le reste. IL y a même des moments où je n'en revenais pas moi-même.

    J'ai réunis dans ce carnet une centaine de mes dessins faits entre 1958 (j'avais alors 17 ans) et 1970, époque où mon activité professionnelle et ma vie de famille ne me laissaient plus le temps d'exprimer, par le dessin, ce que je ressentais à la suite d'une lecture ou d'un moment musical. Par contre, aujourd'hui, j'éprouve beaucoup de plaisirs, en revoyant ces dessins, à repenser à l'Iliade, au Capitaine Fracasse ou à des aires de danse.

signé AJenlis 032-1.jpg

Exemple de deux pages intérieures.

     Si vous souhaitez acquérir ce recueil de mes dessins vous pouvez cliquer sur l'image "Mes recueil proposés à la vente" dans la colonne de gauche. Vous y trouverez le "Carnet de Dessins d'Alain de Jenlis", sa présentation technique et les conditions pour le commander.

signé AJenlis 034-1.jpg

Quatrième de couverture.

     Je reste à votre disposition pour vous préparer un exemplaire de mon Carnet de Dessins.

                                                                                    Alain de Jenlis

lundi, 11 mai 2009

Une galerie de portraits de famille. N°18

d9762390a7f3d64ba771ec515a5847f1.jpg

Dans ma chambre de jeune homme j'avais décoré les murs d'une galerie d'ancêtres dont je connaissais l'existence mais dont je n'avais aucune image d'époque pouvant me donner l'idée de comment ils étaient. Il est évident que pour le premier aïeul connu, sous le règne de Louis XI, il fallait être roi ou duc pour être portraituré. Je l'ai donc représenté dans son armure de chevalier homme d'arme ornée de la rose rouge des Lancastre, avec une coiffure adaptée au port d'un heaume de guerre. Antoine, le second, vécut à l'époque des guerres de religion et de ce fait j'en ai fait un seigneur armé présentant une rose rouge, symbole de sa noblesse alors qu'il était un homme de loi, certainement moins arrogant. Le troisième a perdu la vie en défendant la ville de Montdidier pour le roi de France contre les troupes espagnoles en 1636. J'ai imaginé un beau marquis à l'époque de Louis XV. Je découvris plus tard que mon aïeul portait alors la haute perruque des avocats en Parlement. Par contre le docteur Edouard, professeur à la Sorbonne et à l'Ecole de Médecine, portait la petite perruque, voire même ses cheveux au naturel après la Révolution qui l'a épargnée de peu, caché pendant un an dans une mansarde de l'Hôtel-Dieu. Je termine enfin par mon trisaîeul Edouard, un des premiers élèves de Polytechnique, qui portait en réalité l'uniforme d'ingénieur en chef des Ponts et Chaussées à Dunkerque ce qui explique le bateau à l'horizon.

La généalogie a l'agrément de nous faire voguer, au fil de notre imagination dans le temps, à la recherche de ceux qui nous ont précédés et de pouvoir renouer comme un contact avec eux par les liens extrêmement subtiles d'éléments pysiologiques et psychologiques divisés en autant de générations et de familles dont nous descendons obligatoirement. La découverte de documents et d'images autentifiant ce type de recherches sont des moments forts qu'il serait bon de partager avec ceux issus des mêmes filières. N'hésitez pas faire partager vos propres acquis entre cousins germains et issus de germains, mais aussi avec les générations qui vous précèdent et qui doivent en savoir encore plus que vous.

Je suis en mesure d'apporter une aide visuelle a tous ceux qui sont à la recherche de leurs aïeux, par leur statut dans la société comme magistrats, fonctionnaires, militaires, par l'uniforme ou la tenue portés dans leur fonction à un moment donné. C'est un devoir de mémoire et d'affection vis-à-vis de ses ancêtres que de leur redonner un visage.

Vous pouvez feuilleter mon album ci-dessous afin d'y voir quelques autres exemples de réalisation :

Bien cordialement à tous ceux qui me lisent et regardent mes oeuvres.

Alain de JENLIS