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lundi, 29 avril 2013

L'ai-je bien méritée ?

La médaille de la Ville de Paris

Dans le cadre d'une exposition qui a eu lieu récemment à La Madeleine, je me suis vu décerner la médaille de bronze de la Ville de Paris pour mon œuvre graphique et picturale. Je n'en reviens pas encore sachant que, pendant des années, j'ai dessiné, j'ai peint, j'ai gravé, suivant mon imaginaire et mes observations afin de faire partager mes passions pour l'histoire ancienne, l'histoire de l'art, les costumes civils et les tenues militaires. Ma plus grande joie, dans cette affaire, n'est pas dans la reconnaissance de mon travail (si, quand même un peu !) mais dans la joie de posséder une médaille sculptée par Maurice Delannoy et un certificat gravé par le grand Albert Decaris ; ce sont deux belles récompenses.

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Cette distinction est comme la reconnaissance de ce que ma création graphique depuis plus de cinquante ans, tant dans ma carrière professionnelle que dans le plaisir de peindre, n'a pas été inutile et m'incite ainsi à continuer à faire connaître ce que j'ai fait et poursuivre jusqu'à ce que je ne puisse plus tenir un crayon ou un pinceau en remerciant Dieu de m'avoir donné ce don du dessin.

Je vous livre ci-dessous quelques éléments réunis dans mon dossier qui m'avait été demandé afin de prétendre à l'obtention de cette médaille :

En définitive je l'ai bien méritée, ma médaille.

                                                                                Alain de Jenlis

lundi, 24 décembre 2012

Joyeux Noël à tous mes amis

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Peinture (infographie) réalisée avec les outils de Paint Shop pro 5.

J'ai toujours aimé créer des images au moyen des techniques mises à un moment donné à ma disposition. Ce fut le cas pour la soixantaine de gravures réalisées sur le lino et qui permet d'obtenir la taille et les contrastes de la gravure sur bois. Pour la peinture à l'huile j'ai toujours travaillé suivant les recettes traditionnelles (qui sont les meilleures), de même que pour l'aquarelle. A une époque j'ai réalisé des œuvres abstraites en badigeonnant du carton de colle gutta puis de la peinture à l'eau qui se rétractait ce qui donnait des effets originaux liés au hasard. La sérigraphie m'a obligé à pratiquer le pochoir, un travail très pointu si l'on peut dire.

Aujourd'hui l'ordinateur est un outil fabuleux mais difficile à maitriser comme moyen de création artistique. Je me suis lancé sur un sujet d'actualité dont voila le résultat.

Joyeux Noël et bonnes Fêtes à tous.

                                                                      Alain de Jenlis

lundi, 02 janvier 2012

Je réalise Ex-Libris et blasons. - N° 16

 
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Depuis les croisades la reconnaissance des groupes de combattants sur un champ de bataille se faisait au moyen d'une image visible sur une bannière. La première image de cette reconnaissance était la Croix du Christ (choisie par l'empereur Constantin au IVème siècle) en opposition avec le croissant Turc. Puis les chefs de guerre se trouvèrent des images simples, immédiatement perceptibles par leurs gens d'arme comme signe de ralliement. Ce furent des symboles orientaux qui valorisaient la force et le courage comme le lion, l'aigle ou la hache de guerre.

Depuis cette époque où l'art de la guerre était prédominante, la symbolique du blason s'est étendue  aux caractères et aux origines des familles anoblies par leur charges ou leurs fonctions accordées par le roi et inscrits par chartes nobiliaires. Ces armes n'étaient cependant pas réservées aux seuls titrés de l'aristocratie et de l'Eglise mais aussi aux villes et provinces du royaume,  aux abbayes et à certaines corporations comme les orfèvres, les fourbisseurs d'armes ou les maîtres-verriers.

Dès le XVIème siècle les blasons des familles régnantes se compliquent à l'extrême par les alliances dues à l'addition des armes des épouses d'origine souvent plus considérables que celles de leurs maris, ce qui fait la joie des généalogistes d'aujourd'hui qui n'ont pas même besoin de faire des recherches complexes alors que plusieurs générations sont lisibles sur ce seul blason.A la fin de l'Ancien Régime les familles nobles, d'origine chevaleresque ou anoblies par charge royale, ont toutes été enregistrées, contre une forte somme, depuis que Louis XIV a trouvé ce moyen de faire rentrer de l'argent dans les caisses royales. La Révolution va gommer un certain nombre de celles-ci qui ont alors renié volontairement leurs origines. Elles ont alors été remplacées par la noblesse d'Empire qui s'est vue attribuer une nouvelle symbolique du blason composé en mi-parti coupé et surmonté de toques emplumées à la place des couronnes comtales ou autres.

Aujourd'hui, le blason reste la seule emblématique de reconnaissance de cette noblesse ancienne et récente, ces titres ne pouvant être attribués héréditairement que par un roi ou un empereur régnant. Ceci n'empèche aucunement qu'un particulier puisse se créer son propre blason à condition de ne pas copier celui d'une famille noble ayant des représentants encore vivants.

Il y a un autre moyen de refletter sa propre personnalité, c'est de se créer un ex-libris où l'on trouvera tous les composants de son caractères ou de ses aspirations sans faire appel aux règles du blason qui peuvent paraître surrannées pour ceux qui ne tiennent pas à faire référence à un passé révolu.

Vous pouvez feuilleter l'album ci-dessous sur lequel je présente quelques réalisations de blasons et d'ex-libris :

Je suis à même de réaliser l'un ou l'autre de ces choix en dessinant des armes déjà existantes, en créant un nouveaux blason ou un ex-libris à la demande et en concertation et suivant les desiderata de ceux qui pourraient être intéressés par ma proposition. 

Pour me contacter, cliquez sur mon E-mail dejenlis.alain@club-internet.fr Je vous enverai alors un Bon de commande avec les informations techniques et les coûts.

Bien cordialement à tous ceux qui me lisent et regardent mes œuvres.

Alain de JENLIS

samedi, 03 juillet 2010

Un manuscrit retrouvé dans mes cartons.

Histoire de l'écriture.


J'ai écrit et illustré ce manuscrit " Histoire de l'écriture " d'après les cours magistraux de Monsieur Henri Munsch professeur au Collège Estienne, grand spécialiste du dessin de la lettre et auteur de plusieurs ouvrages sur le sujet. L'enthousiasme qu'il mettait à parler de son histoire m'avait incité à réaliser mon cahier de cours comme un manuscrit d'autrefois, d'avant l'apparition de l'imprimerie qui banalisa l'art de la lettre dessinée à la main, où la construction mathématique remplaça l'imaginaire.

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Je propose mon manuscrit " Histoire de l'écriture " composé de 15  planches  recto/verso au format 29,70 x 21 cm, tout en couleur (chaque planche contient 4 des 60 pages de mon cahier au format 14,60 x 21 cm sur papier 190 g/m2 et  couverture film transparent, relié par une spirale blanche.

Prix de ce manuscrit " Histoire de l'écriture " : 40 € plus frais de port de 5 € pour la France.

Pour commander ce manuscrit " Histoire de l'écriture " remplir le bon de commande

à tirer sur papier et à m'envoyer à l'adresse indiquée.

lundi, 05 janvier 2009

Tous mes Voeux... depuis 1962. Dos. N°10

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Depuis 1962 je me suis efforcé de faire, chaque année, au moins une création de carte de Voeux originale.

Ma carte de voeux  de 1962 est une gravure sur pierre lithographique exécutée à la pointe sèche et à la langue de chat dans l'esprit d'une miniature persanne. Je l'ai réalisé dans l'atelier de gravure litho d'Estienne en 1961 où j'ai pu la faire tirer à trente exemplaires qui m'ont servis de carte de Voeux pour 1962. La pierre était ensuite poncée et préparée pour une autre gravure.

En été 1962 j'ai passé un mois à l'Académie Pietro Vannucci, à Pérouse, en Italie. Des moines professeurs y enseignaient la peinture, la pratique de la fresque et la gravure. C'est là que j'ai pris goût pour la gravure sur lino qui pouvait s'imprimer sans avoir à utiliser une presse spéciale comme pour la gravure à l'eau forte ou la taille douce que j'avais aussi éssayées. A partir de cette année là j'ai gravé sur lino chacune de mes cartes de voeux ce qui m'obligeait à certaines contraintes comme l'utilisation d'une seule couleur qui n'était pas forcément le noir. Elles sont donc essentiellement graphiques, imprimées en couleur sur papier blanc de bon grammage pour les faire un peu chanter. Nécessité oblige.

Ensuite, le travail d'impression me prenant pas mal de temps pour la mise au point typographique, je me suis mis à dessiner mes cartes au rotring afin d'obtenir une bonne qualité de reproduction sur photocopieuse, en noir sur papier de couleurs diverses suivant le sujet.

Il y a cinq ans, lorsque la qualité de tirage des photocopies couleurs s'était bien améliorée, je suis passé à la reproduction en couleurs de mes travaux d'aquarelle. Il y a moins d'idée originale sur le thème de Noël et des Voeux, mais elles sont plus agréables à l'oeil, la couleur étant devenue indispensable.

Aujourd'hui, comme tout le monde, je passe par le biais de l'informatique, tellement pratique comme outil de reproduction et de diffusion. Pour cela chacun a ses méthodes, moi je reste dans la tradition du graphiste qui cherche et réalise une image sur un sujet original et me donne le moyen de le diffuser le plus présentable possible afin de faire plaisir à ma famille, à mes amis et à tous ceux qui le recevront.

En tout cas une grande partie de ces cartes sont visibles ci-dessous pour vous présenter mes Meilleurs Voeux pour cette Nouvelle Année.

Bien cordialement à tous ceux qui me lisent et regardent mes oeuvres.

Alain de JENLIS