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lundi, 23 juin 2008
Illustrations de presse et de livres. - N°34
L'illustration de presse est le plus souvent assujettie à la mise en page, habillée par le texte ou, comme ici, c'est le texte qui vient se positionner dans les blancs de l'image suivant l'esprit du metteur en page. Il y a un phénomène de mode qui est plus sensible dans la presse que dans le livre dans lequel les images sont plus carrées, plus classiques, conditionnées par une mise en page sobre afin de ne pas briser la lecture du texte avec juste une glissade de l'oeil vers une image qui lui est associée. L'illustrateur doit, bien-sûr, se plonger dans le sujet à traiter pour en ressortir la quintessence dans ses dessins suivant sa sensibilité. Les histoires pour les enfants sont bien comprises par une sensibilité féminine alors qu'un roman d'action sera mieux perçu par un amateur de voitures de sport. C'est à l'éditeur de choisir son illustrateur dont le style est le mieux adapté au sujet à traiter d'où l'intérêt du book spécialisé.
Personellement, j'aime tout ce qui touche à l'histoire, avec les décors et les costumes appropriés, où les personnages évolues dans une mise en page dynamique sans trop rentrer dans les détails. Vous trouvere, dans mon album à feuilleter ci-dessous, quelques exemples que j'ai traités.
Bien cordialement à tous ceux qui me lisent et regardent mes oeuvres.
Alain de JENLIS
09:00 Publié dans Arts graphiques, publicité, Costumes civils et régionaux, Dessins d'observation et d'imagination | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : illustration
lundi, 16 juin 2008
Travaux d'atelier, fusain, gouache. - N°33
Ce dossier fait suite à mon dossier N°11 consacré aux dessins faits dans les musées. Il s'agit, aujourd'hui, de vous présenter mes dessins et gouaches réalisés dans l'atelier de dessin et de peinture d'Estienne de 1959 à 1962 sous la houlette d'Albert Flocon reconnu comme excellent graveur et théoricien de cette discipline qu'il enseigna ensuite aux Beaux-Arts. Il était aussi notre professeur d'Histoire de l'Art. Sous un aspect quelque peu sévère (il avait vécu des épreuves difficiles, en Allemagne, pendant la guerre) Albert Flocon avait l'esprit fantaisiste de l'artiste qui pense à son art avant le quotidien. C'est ainsi que nous nous sommes retrouvés, un jour, avec un modèle féminin et un jeune garçon avec sa maman. Le modèle ne s'est pas déshabillé. La gouache ci-dessus représente un de mes camarades tenant la pose le bras appuyé sur sa boîte de peinture qui ne lui a pas servie ce jour-là. Le buste d'Alexandre, à son côté, le laisse indifférent.
Sur mon album vous pourrez voir d'autres gouaches faites d'après des modèles habillés en costumes hongrois et espagnols, en tenue de danse, mais aussi des musiciens et, bien-sûr, des nus le plus souvent traités au fusain ou au crayon, croquis rapides et études plus poussées, à la gouache. Ce type de dessins d'observation pris sur le vif est la façon la plus efficace d'atteindre une bonne maîtrise des proportions du corps humain et le sens du mouvement par une bonne compréhension des articulations.
Pour voir mes dessins et gouaches feuilletez l'album ci-dessous :
Bien cordialement à tous ceux qui me lisent et regardent mes oeuvres.
Alain de JENLIS
09:00 Publié dans Dessins d'observation et d'imagination | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dessin d'observation
lundi, 09 juin 2008
Chevaux et cavaliers. - Dossier N°32
Le cheval n'est plus dans notre quotidien comme il l'était avant l'invasion de l'automobile qui se qualifie encore de nos jours en chevaux vapeur. L'esthétique de la voiture séduit une multitude d'adeptes par sa forme comme par sa couleur. Au temps passé, le cheval était jugé sur les mêmes critères : les proportions de l'animal, la couleur de sa robe, sa rapidité, son endurance. La seule grande différence est qu'il était plus facile à nourrir avec de l'avoine, un produit naturel et beaucoup plus économique que l'essence.
Quant au cavalier, l'harmonie était était aussi parfaite qu'aujourd'hui le conducteur avec son véhicule. Il y avait le cavalier casse copup et dangereux, monté sur un cheval de sang, nerveux et rapide, l'élégant soucieux de se montrer aux dames roulant calèche sur un cheval svelte mais docile. Mais aussi l'homme corpulent et posé, de la ville comme de la campagne, qui préfère le petit trot sur un cheval épais et confortable. N'oublions pas les élégantes montant de fins alezans qui mettaient en valeur leur tenue d'amazone.
Le tableau ci-dessus, qui représente un épisode de chasse au sanglier à l'époque de Charles IX et c'est le roi lui-même qui affronte l'animal à l'épieu, a été imaginé et composé dans ma tête lors d'une garde à la caserne Dupleix (ancienne caserne d'un régiment de cuirassiers). La toile, restée à l'état de pochade, a été réalisée à ma permission suivante, d'un seul jet. Ce sont mes observations antérieures du cheval qui m'apermis de les positionner sans aucun modèle sous les yeux. S'ils ne sont pas parfaits aux yeux d'un cavalier expérimenté, je pense qu'ils ont bonne allure saisis dans des poses habituelles. Par la suite, j'ai eu souvent à dessiner des chevaux de bataille faisant corps avec leurs cavaliers aux uniformes réglementaires dans les régiments de cavalerie. Ce sont des exemples de ce type que vous pouvez voir dans mon album en cliquant deux fois sur l'image ci-contre :
Bien cordialement à tous ceux qui me lisent et regardent mes oeuvres.
Alain de JENLIS
09:00 Publié dans Dessins d'observation et d'imagination | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dessin d'observation
lundi, 02 juin 2008
N°31-Image de marque et logos.
L'image de marque des grandes sociétés internationales est définie et consignée dans une charte graphique a laquelle chaque filiale devra consulter et s'y référer pour toute action de communication visuelle commerciale, publicitaire ou dans le cadre d'exposition. La conception de cette charte graphique est confiée à des studios de création spécialisés dans la création des logos qui vont, pour plusieurs années, être l'emblèmatique des grandes marques partout dans le monde : banques, constructeurs automobiles et industriels, produits cosmétiques, alimentaires, actions humanitaires et culturelles, etc.
La charte graphique comprend, en premier lieu, ce fameux logo qui symbolise à lui seul le nom du produit comme le faisait, autrefois le blason d'un grand seigneur ou d'une ville. L'utilisation de ce logo doit ensuite être défini dans tous les cas de figure, papeterie, marquage, affichage internes et publics avec les indications dimensionnelles et de fabrication les plus srictes dans sa forme et ses couleurs. Aucune interprétation ne doit être laissée au hasard. Il faudra donc un certain temps pour que la charte soit définitivement diffusée car il est nécessaire de tester de nombreux points dans le courant de la réalité quotidienne.
J'ai eu plusieurs fois l'occasion de participer à la réalisation de ce type de chartes grapiques qui restent confidentielles au sein des entreprises pour lesquelles j'ai collaboré, dans le domaine spacial ou dans les énergies nationales. Je prends donc ici, comme exemple, un projet d'échange culturel à l'échelon européen que j'avais maquetté en 1966 comme exemple de mon savoir faire dans le but d'intégrer une agence publicitaire. C'était à l'époque assez prémonitoire, avec une vue d'ensemble qui n'est pas encore tout à fait atteinte. En tout cas, la charte graphique, même si elle n'est pas aboutie, existe déjà.
Bien cordialement à tous ceux qui me lisent et regardent mes oeuvres.
Alain de JENLIS
09:00 Publié dans Arts graphiques, publicité | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : graphisme publicitaire