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lundi, 27 octobre 2008

Bijoux et décorations - N°38

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La maquette de bijoux se pratique à la gouache, en manière de trompe-l'oeil, sur du papier coloré. Je n'en ai pas fait beaucoup parce que c'était très mal payé mais ce travail me plaisait beaucoup. Pensez donc que vous transcrivez sous la forme d'une image le bijou que vous ne pourrez jamais acquérir alors que vous l'aviez rêvé. Il faut,évidemment, savoir tenir compte de la possibilité technique de sa réalisation. C'est là où l'artisan tient la dragé haute à l'artiste qui plane au dessus de ces problèmes pour lui, d'ordre secondaire. Je présente dans mon album à feuilleter ci-dessous trois maquettes qui n'avaient pas été retenues mais que j'aime bien.

Les décorations civiles et militaires, vulgairement appelées "les hochets de la gloire", sont les cousins germains des bijoux. Elles sont généralement plus appréciées par les hommes qui les préfèrent au collier ou au pendentif ; les bijoux des hommes. Etant enfant j'aimais beaucoup me glisser dans le salon de mes grands-parents pour jeter un regard de curiosité dans une vitrine où se trouvait une panoplie de décorations ayant appartenu à trois générations de mes aïeux, deux militaires et un diplomate. En 1957, j'ai eu envie de les dessiner sur un petit carnet à feuilles quadrillées. C'est le résultat de ce relevé fait d'après nature de quelques unes de ces décorations que je présente aussi aujourd'hui dans mon dossier alors que tout l'ensemble de cette panoplie a été dispersé par voie de succession. Cette passion pour les décorations m'a incité, par la suite, à réaliser une plaquette sur les décorations du monde officiellement reconnues jusqu'en 1914.

Bien cordialement à tous ceux qui me lisent et regardent mes oeuvres.

Alain de JENLIS

 

lundi, 20 octobre 2008

Mes peintures murales - N°37

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Un paysage méditerranéen en Bretagne me paraîssait une bonne idée pour décorer une piscine couverte dans un pays où le soleil fait des apparitions timides. Vous trouverez dans mon album photo de cette semaine les phases progressives de sa réalisation sur un échafaudage étroit ne me permettant pas de recul, sinon de plonger dans la piscine. Ce mur de 23m2 fut peint à l'acrylique en quatre jours.

C'est en visitant l'Italie, étant étudiant, que j'ai découvert la joie que l'on éprouve devant un décor peint directement sur un mur par rapport à une toile encadrée qui ne représente qu'un élément rajouté qu'il faut décripter indépendamment de l'ambiance de la pièce. Lorsque l'on se trouve au milieu du défilé des Roi Mages peint par Gozzoli sur les quatre murs de la salle du palais Riccardi-Medici à Florence, on se croirait intégré parmi les nobles florentins qui y participent. C'est aussi en Italie que j'ai fait des essais de peinture à fresque en copiant un Saint Pierre de Masaccio. Pendant mon service militaire, à Montlhéry dans le train des équipages, mes camarades de chambrée m'avaient fait confiance pour la décoration des murs dans le cadre d'un concours organisé par l'état-major avec, en prime, une permission exceptionnelle pour tous ceux dont la chambrée serait déclarée comme la mieux décorée. Comme il ne fallait pas toucher à la peinture d'origine je ne devais utiliser que le papier crépon à découper et coller sur du support papier bristol. C'est un camarade architecte sorti des Beaux-arts qui a gagné en traitant le thème des tournois du Moyen-âge d'une manière humoristique. C'était mérité, cependant mes camarades ne m'en ont pas voulu en m'exprimant leur satisfaction sur ce que j'avais fait et que vous pouvez voir sur mon album. Une fois décollés du mur j'ai pu les récupérer et je les ai toujours.

J'ai eu par la suite des projets personnels parmi lesquels j'ai dessiné l'histoire (très schématique) du monde occidental sous le titre "D'où venons-nous ? Où allons-nous ? " Gauguin avait traité le même sujet dans un autre contexte. Il y eu aussi "La Passion" que j'ai déjà présentée dans mon dossier N°21 ainsi que "Les états de la Danse" visible dans mon dossier N°23. Enfin j'ai "habité" ma maison de Bretagne de deux anciens occupants dans leurs costumes régionaux qui font comme une présence permanente avec leur taille grandeur nature.

Vous pouvez feuilleter l'album de ce dossier ouvert ci-dessous :

Bien évidemment, si vous avez l'intention de décorer vos pièces de réception avec un sujet de votre choix, je reste à votre disposition pour en assumer la réalisation dans les meilleures conditions et les plus brefs délais.

Bien cordialement à tous ceux qui me lisent et regardent mes oeuvres.

Alain de JENLIS

lundi, 13 octobre 2008

Mes dessins de jeunesse - N°36

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Comme tous les enfants, dès mon plus jeune âge, j'ai eu envie de dessiner et de colorier tout ce qui représentait mon univers dans le cercle de ma propre vision. Tous ces dessins, faits à la maison, à l'école, à droite et à gauche suivant les circonstances, j'ai essayé de les garder pour moi car cela me faisait plaisir de les revoir. Puis au fur et à mesure de mon évolution artistique je me suis détaché des premiers pour leur naïveté et leur côté gauche. Cependant, je les ai conservé dans un carton à dessin, sans plus y penser. Aujourd'hui, je vais sans me presser, vers la fin de mon existence terrestre et c'est avec une certaine jubilation toujours aussi enfantine que je redécouvre ces dessins qui m'incitaient à aller encore plus loins dans la recherche graphique pour entrer, par concours et sans année préparatoire, dans une école d'art à l'âge de 17 ans.

Les dessins que je présente ici ont été réalisés entre 1946 et 1957. J'ai essayé de les classer dans un semblant d'ordre chronologique afin que l'on puisse se rendre compte d'une éventuelle évolution qui semble manifeste au niveau de la technique graphique et du coup de crayon. Par contre on y trouvera certainement une dégradation de l'imaginaire qui restera toujours le privilège de la petite enfance. Je pense que c'est là que le clivage se fait entre les grands artistes qui gardent leur imaginaire d'enfant intact et les autres qui acquièrent de la technique à force d'observation au détriment de la vision intérieure.

Je n'en dirai pas plus et vous laisse le soin d'en juger par vous même en feuilletant l'album ci-dessous :

Bien cordialement à tous ceux qui me lisent et regardent mes oeuvres.

Alain de JENLIS

lundi, 06 octobre 2008

Etudier les costumes régionaux. - N°35

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Si voyager en France autrefois n'était pas aussi confortable qu'aujourd'hui, quel plaisir ce devait être que de passer d'une région à l'autre en découvrant les particularités de chacune au travers des habits locaux portés au quotidien par la population paysane d'alors. On peut encore s'en faire une idée par les cartes postales anciennes et les films d'actualité d'avant guerre pour la période de 1890 à 1940. Aujourd'hui chacune de nos régions vit avec une certaine nostalgie de la façon dont vécurent leurs aïeux dans leurs habits de fête, comme de tous les jours, hauts en couleurs malgré des conditions de vie beaucoup moins confortables mais qui leur concédait une identité territoriale beaucoup plus forte que de nos jours.

Je me suis intéressé aux costumes régionaux autant qu'aux uniformes militaires et plus particulièrement aux costumes bretons ayant un ped à terre dans ce beau pays que j'aurais bien aimé connaître au XIXème siècle alors que le plus petit hameau s'égayait chaque jour avec l'apparition dans ses rues de femmes à la fragille coiffe de dentelles amidonnées, d'hommes vêtus comme des seigneurs de la Renaissance et des enfants habillés des habits de leurs parents miniaturisés. Il est difficile d'imaginer, aujourd'hui ce qu'étaient les mariages bretons, à commencer par les mariés qui semblaient, elle comme une princesse, lui comme un fils de roi. Et chaque participant rivalisait d'élégance et de prestance afin de prouver aux autres qu'il faisait bien partie intégrante de cette grande communauté familiale que représentait la localité d'où personne ne s'éloignait ou revenait inévitablement.

On ne peut pas étudier le costume breton en ignorant le remarquable travail qu'avait réalisé Lalaize sous le Second Empire. Pendant deux ans ce remarquable dessinateur a parcouru chaque région de Bretagne en dessinant sur le vif toutes les scènes de rue qu'il rencontrait dans chaque petite ville et gros bourgs ce qui constitue une documentation sur les costumes régionaux sans précédent et d'une authenticité indiscutable. Son travail a été suivi par la réalisation de planches lithographiques colorées qui font la joie des collectionneurs après avoir décoré les chambres des résidences bourgeoises des générations suivantes. Une grande partie des dessins que je présente dans l'album de ce dossier a été réalisée d'après des planches originales consultées à la bibliothèque des Arts Décoratifs et de l'Arsenal et même d'après des lithos accrochées au mur.

Pour voir mes dessins, feuilletez l'album ci-dessous :

Bien cordialement à tous ceux qui me lisent et regardent mes oeuvres.

Alain de JENLIS