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lundi, 24 novembre 2008

Mythologie et guerre de Troie-N°42

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J'ai un esprit classique, c'est pour cela que j'ai longtemps puisé les images de mon imagination dans les récits de l'histoire et de la mythologie antique et de préférence grecques et romaine. C'était l'époque bénie où les artistes cherchaient à visualiser une image parfaite de l'homme s'maginait pouvoir toucher à l'immortalité. La statuaire grecque qui nous est parvenue nous donne une bonne idée de l'état de perfection atteinte. Ce devait être la même chose dans le domaine de la peinture, technique qui n'a pas survécue aux blessures du temps.

Sans pouvoir prétendre à un tel degré de réussite je me suis éssayé à des thèmes aussi prétentieux que la représentation des dieux de l'Olympe ou les sujets qui ont fait rêver des générations de lettrés bercés de culture antique. La guerre de Troie est un de ces sujets qui demeure inépuisable, pourtant abondamment illustrée à travers les siècles depuis plus de trois mille ans.

J'ai regroupé dans mon album un certain nombre d'illustrations que j'ai réalisées sur ces thèmes, dans lesquelles je n'ai,bien-sûr, pas pu atteindre la perfection de mes aînés mais j'y ai trouvé beaucoup de plaisirs. Vous pouvez feuilleter mon album à voir ci-dessous :

Bien cordialement à tous ceux qui me lisent et regardent mes oeuvres.

Alain de JENLIS

lundi, 17 novembre 2008

L'étude documentaire. - N°41

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L'étude documentaire est, pour l'artiste graphique, le meilleur moyen d'exercer ses capacités d'observation et de les transposer graphiquement par le dessin, la gouache, voire même la peinture à l'huile. L'expression ultime de l'étude documentaire est le trompe-l'oeil composé avec des objets usuels, sans oublier les natures mortes où le réalisme peut aller jusqu'au palpable comme le veut la légende des grappes de raisin peintes par Zeuxis et que venaient picorer les oiseaux trompés par leur naturalisme. L'étude documentaire fait appel uniquement à l'observation minutieuse des choses vues sans faire appel à l'imaginaire. C'est une toute autre façon d'aborder la sensibilité artistique puisque le cérébral n'intervient pas. C'est uniquement un dialogue entre l'oeil et la main mais le résultat peut cependant faire passer quelque chose avec celui qui regarde après une interprétation qui peut toucher la sensibilité.

Il y a d'abord le choix de la mise en page et la réunion réfléchie des objets entre eux. Ensuite vient la texture graphique ou picturale de ces objets qui donnent une idée du caractère ou de la virtuosité de l'artiste. La représentation de copeaux de bois ou la volute de rubans sera plus ou moins bien perçue suivant l'habileté et la perception de chacun. il y a qu'à voir la différence qui existe entre les peintres animaliers qui peuvent être excellents ou très médiocres, tout comme chez les peintres de botanique, l'un pouvant rendre sensible une feuille et un autre la rendre terne.

Pour voir quelques exemples de mes études documentaires vous pouvez feuilleter l'album ci-dessous :

Bien cordialement à tous ceux qui me lisent et regardent mes oeuvres.

Alain de JENLIS

lundi, 10 novembre 2008

Les lieux d'exposition. - N°40

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Depuis que j'ai consacré une partie de mon temps à la création artistique, j'ai cherché les occasions les plus propices à présenter mes oeuvres à un public susceptible de porter un jugement favorable à ce que je créais et d'être une clientèle potentielle de collectionneur sans trop croire au coup de coeur. Dans les années 70, la solution la plus courante était de participer au Salon des Artistes Français et au Salon des Indépendants qui bénéficiaient du cadre prestigieux du Grand Palais avant sa rénovation. Pendant huit ans j'ai donc eu le plaisir de voir mes travaux accrochés dans ce haut lieu des arts plastiques, d'abord sous les escaliers pour aboutir enfin dans le cénacle central parmi les membres de l'Académie des Beaux-Arts. C'était méritoire d'en être arrivé là avec le titre de sociétaire des deux Salons avec quelques critiques écrites favorables mais sans avoir vendu aucune toile. Parallèlement, j'ai contacté quelques galeries en vue d'envisager des expositions personnelles mais les tarifs étaient si exorbitants que je n'ai jamais pu donner suite à ces projets. J'ai pu participer à des expositions de groupe où les frais sont partagés. Comme au Grand Palais où le public était surtout attiré par une exposition rétrospective en hommage à un artiste reconnu ancien sociétaire d'un Salon, le visiteur se trouvait devant un trop grand choix de peintres et d'oeuvres contemporaines sans point de repère sinon le coup de coeur.

Aujourd'hui, les choses ont un peu changées par le fait qu'il est possible de vendre sur internet, mais les chances d'être choisi sont les mêmes que dans les Salons, où d'accrocher des oeuvres dans le cadre de ventes de charité ou de participer à des ventes d'oeuvres d'art au profit d'oeuvres charismatiques, mais ce n'est pas cela qui peut remplir l'escarcelle des artistes qui, pour les trois quarts, connaissent une fin de vie financièrement dramatique. En vérité, seuls les bons amis sont à même de pouvoir apprécier ce que vous faites et vous encourager à persévérer. J'en déduis que le meilleur, pour un artiste honnête, est de continuer à se faire plaisir en travaillant pour se faire plaisir, malheureusement la préoccupation du quotidien finit par éroder cette passion et son oeuvre sera dispersée dans des vides grenier avec aucun espoir de survie.

Pour voir quelques-uns de mes lieux d'exposition, feuilletez mon album ci-dessous :

Bien cordialement à tous ceux qui me lisent et regardent mes oeuvres.

Alain de JENLIS