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lundi, 12 mai 2008

N°28-Peindre des natures mortes.

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La nature morte est un sujet d'observation très intéressant pour ceux qui aiment dessiner des objets et traiter des textures en pleine pâte, au pinceau ou au couteau. Je préfère l'expression anglaise, still life, qui peut vouloir dire la nature au repos, à nature morte qui peut aussi représenter du gibier, des oiseaux ou des insectes encore vivants. L'histoire de l'art fait état de nombreux peintres qui ont excellés dans cette discipline. Quant à la représentation d'objets quotidiens, sa représentation dessinée ou peinte est une façon sympathique de leur donner une vie pour la postérité. Un verre en cristal, rempli d'une belle liqueur, peint par Chardin ou Manet, nous donne vraiment envie de s'en saisir, tout comme les oiseaux trompés par les raisins de Zeuxis au temps de Périclès.

Sans atteindre cette perfection du réalisme j'ai beaucoup aimé peindre des objets afin de rechercher à les rendre plus vrais que nature afin de donner envie de les toucher en vue de les sortir, pourquoi pas, de la toile. Et aussi quel plaisir d'essayer de rendre leurs couleurs et leur matière par la superposition des couches colorées caressées au peinceau et lissées au couteau. Au départ, le plus important est de bien choisir les objets à grouper en vue d'une composition originale et qui puisse paraître naturelle en fonction de l'angle à choisir et de l'éclairage qu'il est préférablede de faire venir latéralement. Le tracé au dessin peut paraître fastidieux mais une fois qu'on peut en être satisfait, c'est une joie que d'aborder la peinture, et qui devient jubilation lorsqu'on en vient aux finitions. Un conseil : si vous faites une nature morte avec de la nourriture ou des fleurs, ne mettez pas plusieurs jours pour la terminer car elles finissent par perdre leur fraîcheur et présenter réellement l'aspect d'une nature morte et fanée.

Bien cordialement à tous ceux qui me lisent et regardent mes oeuvres.

Alain de JENLIS