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lundi, 28 avril 2008

N°26-Portraits d'hommes célèbres.

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Du temps de leur vivant les hommes et les femmes qui sont entrés dans l'Histoire de la politique, des lettres et des arts, demeurent dans les mémoires par les tableaux, les gravures, les sculptures et, plus récemment, par la photo qui ont fixé leur image pour la postérité à un moment donné de leur existence par des contemporains plus ou moins doués. Il est difficile, aujourd'hui de donner une nouvelle idée de ces célébrités sous un autre angle et surtout à un âge différent de celui qu'il avait lors du portrait pris sur le vif. Pour un personnage d'une telle importance que Napoléon, l'iconographie ne manque pas bien qu'il n'ait pratiquement jamais pris volontairement la pose, sauf une fois pour Gros qui réussit à faire une ébauche peinte.

Demander à un illustrateur aujourd'hui de représenter un personnage divin de l'antiquité demande de l'imagination pure. Il en va de-même pour le visage du Christ que les artistes occidentaux ont représenté à leur image sans aucun soucis archéologique ou ethnique. Depuis la statuaire romaine qui se voulait très réaliste, le portrait des empereurs romains nous sont devenus très familiers, grâce aussi aux médailles et monnaies gravées. Jusqu'à la Renaissance ce sont toujours les hauts personnages qui sont représentés en peinture, en sculpture, techniques coûteuses pour passer à la postérité. Après, ce sont les artistes, eux-mêmes, qui se représentent et proposent à moindre frais leur talent à une clientèle qui peut payer. Les portraits des écrivains et des musiciens parvenus à une grande notoriété sont beaucoup plus rares et de médiocre qualité, leur désir étant de laisser leurs oeuvres à la postérité plutôt que leur visage. Il faut attendre la photo de qualité, à partir de 1860, pour qu'on ait de très beaux portraits de George Sand ou de Beaudelaire. Depuis, le portrait peint ne fait plus le poids comparé à la photographie pour le réalisme mais peut encore être supérieur par la sensibilité et la matière que l'objectif ne peut saisir.

Bien cordialement à tous ceux qui me lisent et regardent mes oeuvres.

Alain de JENLIS